Arbres et Pierres
À partir de l'hiver 1968/1969, suite à une profonde dépression, Guy Renne retourne "sur le motif" faire ce qu'il appellera ses "gammes d'humilité" : des croquis des Alpilles élaborés ensuite à l'atelier en de grands dessins à l'encre de Chine, à la plume ou au roseau, parfois sur fond léger d'impression ou de lavis colorés, sur le thème d'Arbres et Pierres.
L'observation attentive de la nature sauvage des paysages, humanisée des villages, lui révèle une organisation complexe des structures des arbres et des pierres. Il la traduira d'une main incorruptiblement sûre, gravant de façon incisive une Provence d'une beauté austère, fruit de son dialogue secret avec elle : un étonnant entrelacs d'arabesques en donne le chiffre. Le caractère souvent dramatique des arbres anthropomorphes inscrit l'humain au coeur du végétal, lequel fusionne paradoxalement avec les rochers, les maisons, les murets. Une statique et une dynamique conjointes insufflent souvent une vie organique aux pierres et minéralisent les arbres dans une sorte de symbiose, par une écriture personnelle devenue "langage".
Mais, Guy Renne le dira plus tard : c'est dans les courbes des feuillages, courbes toutes féminines, qu'il verra apparaître le corps des Baigneuses.
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