Les Baigneuses
Les premières Baigneuses naissent en 1970 sous formes d'huiles sur papier. De larges bandes horizontales de lavis colorés figurent la terre, l'eau, le ciel, auxquelles succéderont de larges aplats compartimentés, agencés rythmiquement en accords musicaux : une géométrie libre transpose champs, côteaux, paysages en une sorte de « géologie poétique ». Sur cette matière légère et colorée, un graphisme continu et serein, à l'encre de Chine, développe une silhouette féminine aux courbes voluptueuses.
L'emploi concerté d'un dessin élégant, et d'un chromatisme crée une atmosphère de musicalité à la fois mélodique et rythmique. Il faudra cependant attendre 1977 pour que de grandes Baigneuses voient le jour. Le graphisme est alors obtenu « en creux », par le fond premier du tableau travaillé en superpositions de couches légères dont la richesse tonale produit un effet surprenant de matière transparente. Jusqu'à sa mort, la Baigneuse, déesse universelle aux formes larges, maternelles, déesse-mère des mythologies, habitera son créateur. Le graphisme continu deviendra discontinu, alternant force et finesse, pour, finalement, s'effacer souvent dans la matière devenue plus vibrante, plus riche d'effets conjugués de marbrure, tâches, crachis : une énergie de la couleur jamais déployée avec cette intensité.
"La "Baigneuse" doit son nom au fait qu'elle baigne dans les éléments, les saisons, la nuit, le jour, l'ombre, la lumière, etc... l'espace de la toile figurant l'espace cosmique. Traversée, elle est transparence. Selon le cas, repos, méditation, contemplation, éveil. Toujours, équilibre, beauté, harmonie à l'image de l'univers auquel elle appartient" - Thérèse Renne
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